Que retiendra la Haute-Marne de cette 37e semaine de l’année ? Peut-être que lignes bougent sensiblement dans le registre du développement économique. J’assistai en votre nom à un afterwork lundi à Langres et à un event jeudi à Saint-Dizier. Yes, indeed.
“Séquence de travail” aurait tout aussi bien fait l’affaire sur les cartons d’invitation. Mais dans la langue de Trump, business is business.
Donc, dans l’ordre, lundi, à Langres, Territoire d’industrie réuni dans une entreprise (STEF) des élus (Christine Guillemy, etc.) des chefs d’entreprise (Marc Nicolas – Freudenberg, etc.), des collaborateurs influents de la sphère publique (Estelle Yung – Langres, etc.) et des professionnels du développement économique (Philippe Charmont – Business Sud Champagne, etc.) Tous ont travaillé ensemble, en respectant un plan et des temps de parole.
Jeudi, à la BA 113, même principe, mais un casting plus accrocheur et une mise en scène plus bling-bling. Là encore, des politiques et des économiques se parlaient, se demandaient ensemble comment ils pourraient rendre notre territoire plus attractif. Et comme lundi, quelqu’un me glissait à l’oreille : «c’est la première fois que je vois cela ». Dans les deux cas, des femmes étaient présentes ; parfois aux deux événements, telle Delphine Descorne-Jeanny, présidente de Nogentech. Chaque fois, brillamment, mais sans calcul pour leur carrière, elles ont fait progresser la réflexion.
Les Delphine ont du tempérament. Sa modestie dut-elle en souffrir, revenons sur le cas de Mme Descorne-Jeanny. En une semaine, elle a reçu à Nogentech un secrétaire d’État et a animé un débat ; elle a remis le couvert lundi soir lors de Territoire d’industrie. Elle est intervenue avec brio à Business Event devant plus de “puissants” qu’elle n’en avait jamais vus. “Accessoirement”, elle occupe des fonctions très très élevées au sein de la première forge médicale mondiale. Ah, j’oubliais : je l’ai vue aussi à Chaumont. Elle venait y inscrire son fils au judo.
Risquons un clin d’oeil pour une autre femme exemplaire d’ici : il y avait des milliers de choses très fortes dans la larme essuyée pudiquement par Isabelle Clérin vendredi vers minuit. Sa fille et au moins deux générations de cavaliers venaient de lui rendre un hommage-surprise pour les 20 ans des Écuries. Vingt années durant lesquelles cette femme a monté une entreprise et a surtout donné du bonheur et de la confiance à des centaines d’enfants devenus grands.
Vous cherchez encore des Haut-Marnais(es) exemplaires ?
JHM du 15 septembre 2019