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Que retiendra la Haute-Marne de cette 35e semaine de l’année ? Le deuxième podium mondial individuel d’un Bragard en judo ? Voilà bien un légitime motif de satisfaction (JHM du 30 août p. 24). J’ai déjà écrit ici tout le bien que je pense de la famille Clerget, de ce que Francis et ses enfants ont apporté au sport haut-marnais : la fierté.

Dans un registre opposé, notre amour-propre contrarié taira pudiquement ici la main-mise de l’Agence régionale de santé (ARS) sur la gestion des hôpitaux du sud du département (JHM des 28 et 29 août). Là, par contre, la défiance à notre endroit semble de mise. On retiendra ici la réaction des Langrois qui accablent les Chaumontais. « C’est pas moi, c’est l’autre, M’sieur ». On se croirait avec quelques jours d’avance dans la cour de récré.

Donc, c’est la rentrée ; précocement laborieux sur les bancs de l’école, je fuyais les problèmes. Je cherchais l’évasion face au moindre train à l’heure. La vie réelle me démontra en gares haut-marnaises que cela relevait d’ailleurs du mythe. Quant au robinet pervers qui fuyait à grosses gouttes, il provoquait surtout une sudation identique sur mon front perplexe. Allez, je vous en soumets un : combien, en euros de 2019, où en milliers de mètres cubes, coûte à la société une grosse fuite sur une conduite d’eau de 100 mm de diamètre, à immédiate proximité du Château d’eau de Montier-en-Der, 24 heures sur 24, des jours durant, en période de restriction ?

Pour l’instant, provisoirement, seule l’encre coule à propos du club échangiste qui va ouvrir dans la cité préfectorale (JHM du 28 août p. 12). Les Langrois et les Langroises seront-ils toujours courroucés par Chaumont ? Les Bragards et les Bragardes seront assurément les bienvenus. Officiellement, j’ignore tout du concept.

Vous aussi, naturellement.

En couchant ici : « je propose ma plume dans un “testé pour vous” au seul bénéfice du strict souci d’information que je dois à mes lecteurs », mon sens aigü du strict devoir professionnel suscite quelle réaction ? L’unique objet de mon ressentiment sur ce projet touche à son nom, lui aussi provisoire : “La Parenthèse”. C’est déjà pris, par des gens qui réalisent, aussi à Chaumont, depuis longtemps, un travail formidable au bénéfice des familles dont un proche est victime d’Alzeihmer. A ne pas oublier… Parce que votre serviteur, astreint à chronique, continuera de fréquenter la Parenthèse le premier mardi de chaque mois. Au moins…

JHM du 1er septembre 2019

 

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