Haut, les masques

Cette histoire de masques suscitera bien une thèse ou deux quand la sérénité sera revenue. Car ce temps viendra. En attendant, les masques nous démasquent. Elle s’avère intéressante, l’éternelle juxtaposition entre chercheurs de coupables et chercheurs de solutions.
Votre serviteur, plumitif laborieux astreint au bec de canard, a repéré quatre vecteurs différents pour l’entrée en scène desdits appendices :

1) Ceux fabriqués spontanément par les entreprises agiles (HDPR à Andelot). Ils ne se sont pas posé de questions. Ils ont foncé. Ouf !

2) Ceux livrés par les institutions. Là, croyez-moi (croyez-en le journal surtout : il y a eu des photos) il y a du faire savoir. Comme si un article s’imposait chaque fois que quelqu’un fait son job. Mais ceci une autre question…

3) Ceux achetés avec de l’argent privé, grâce à des réseaux privés, puis discrètement et généreusement offerts à nos hôpitaux. On l’apprend par hasard. Là, ils agissent… masqués.

4) Ceux confectionnés par des petites mains d’ici, cousues par Cousettes. Des anonymes qui ont de l’or dans le cœur, or qui se diffuse jusqu’au bout des doigts. C’est un de leurs masques que je porte. La dame qui l’a fait, qui en a fait tant, refuse que je la cite dans ces colonnes. Souvent, ces masques-là ont été livrés aux professionnels de santé qui en avaient besoin par des ambulanciers qui se sont chargés de cette mission en plus de leur job.

Je sais donc gré à Dominique et Jean-Claude, d’Auberive, à Myriam, de Laharmand, à Céline, de Froncles, à Bertrand, de Brethenay et à des centaines d’autres Haut-Marnais, d’être ce qu’ils sont : des gens bien, c’est-à-dire généreux et discrets. Grâce à eux, nous sortirons plus forts.

JHM du 12 avril 2020

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